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Biocontrôle : une étude Bayer pour lever les freins

Audrey Ossard, chef marché Bayer, présente le sondage réalisé auprès des participants à leur première édition de leur journée dédiée au biocontrôle, après le point réglementaire de Xavier Langlet, de la DGAL. © H. LAURANDEL

Pour la première édition de sa journée dédiée au biocontrôle, Bayer pointe du doigt, dans une enquête auprès des participants, les leviers de développement et les attentes en formation.

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Plus de 160 acteurs de la prescription ont participé à la première édition d’une journée intitulée « Ensemble, réussir le biocontrôle », organisée par Bayer le 1er octobre à Paris. La firme phytosanitaire montre ainsi son engagement sur un marché du biocontrôle appelé à se développer dans les cinq ans à venir.

À ce jour, ce domaine représente seulement 5 % du marché de la protection des cultures. L’utilisation plus complexe de ces produits peut être un frein au-delà de l’aspect efficacité. C’est pourquoi Bayer a réalisé au préalable un sondage auprès de 120 distributeurs et prescripteurs, participants de la journée, afin de cerner les leviers de développement et leurs attentes en matière de formation, et vis-à-vis de la firme.

Un plan de formation à venir

Deux leviers ont été principalement identifiés : clarifier le positionnement technique des produits et améliorer la facilité d’emploi, des points qui reviennent dans les attentes en termes de formation. La formation et l’accompagnement des agriculteurs sont d’ailleurs le troisième levier cité. D’ici à deux ans, Bayer devrait proposer un plan d’action sur ce volet de la formation.

Une nouvelle génération de produits

Dans ce sondage, les prescripteurs ont émis aussi le souhait de pouvoir tester les produits trois ans avant leur lancement. Une attente à laquelle la firme répond progressivement sur le terrain. Quant aux produits en devenir, ils vont être issus d’une nouvelle génération de produits biologiques s’articulant surtout autour des micro-organismes. Ils devraient mieux répondre aux attentes des agriculteurs en matière d’efficacité, de compréhension des facteurs de variabilité de cette efficacité et de facilité d’emploi.

Et pour avancer mieux et plus rapidement, Bayer propose des bourses de recherche, d’une dotation de 50 000 €, et compte sponsoriser ainsi annuellement une cinquantaine de projets.

Hélène Laurandel

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